Il était temps que je dépoussière ce patron acheté il y a bien longtemps. Un coupon de velours viscose tout souple et plein de reflets jolis s'est imposé tout seul pour ce modèle.

Robe Slava de Papillon et Mandarine, taille 8 ans.

J'adore cette taille Empire qui sied si bien à ma nénette. J'aime la ceinture et les larges passants. J'aime l'ampleur de cette robe "qui tourne" (la 1ère chose qu'Alice a remarquée, évidemment!). J'ai moins aimé le système de couture des épaules hyper complexe; si l'une d'entre vous l'a testé et a une autre solution, je suis preneuse!

J'avais l'impression que la robe était immense et devrait attendre l'année prochaine, mais finalement elle passe juste à l'enfilage. Pour la ceinture, j'ai récupéré tant bien que mal des morceaux de velours noir à mini-pois du pantalon raté dont je vous parlais récemment. Je les avais gardés "au cas où", et voilà une ceinture (cousue en deux morceaux, du coup, mais rien de bien gênant). J'ai cousu sur la ceinture et au dos des boutons trouvés au salon Créativa de Montpellier, achetés sans la moindre nécessité, et je me félicite d'avoir craqué, je trouve qu'ils ont bien leur place ici.

Et comme j'ai la passion des jolies finitions, que personne ne voit mais tant pis, un petit biais noir pour finir l'ourlet.

Ce velours milleraies aux reflets changeants est détesté par mon appareil photo qui lui ajoute des rayures ou des motifs bizarres! Mais j'adore le velours viscose pour son tomber superbe, et comme j'ai expliqué à Alice de quel tissu il s'agissait, elle passe son temps à serrer sa robe contre elle en s'exclamant: "Aaah! Ma viscose d'amour!" (Parfois un peu folle en digne fille de sa mère, hum, hum.) Heu... on en fera peut-être une couturière ou une styliste, finalement (parce que pour l'instant elle sera maîtresse et illustratrice).

Place au mannequin en plein délire de "robe-qui-tourne" (mannequin qui a refusé tout net de retirer ses habits du jour et de mettre un collant....):

La robe chatoyante

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