L'Avent qui avait failli devenir un Après
Pardon du jeu de mot pas terrible, mais je suis tellement soulagée que je perds un peu la boule (de Noël, hi, hi).
Oui nous sommes déjà le 5 décembre, oui je suis trèèèès en retard, mais non je n'ai pas honte. On fait ce qu'on peut, et il n'y a pas de loi qui ordonne à une mère de sur-gâter ses enfants avant Noël, il me semble. Les miens n'auront donc "que" 19 petites surprises à découvrir d'ici le 24 décembre (car pas question qu'ils ouvrent 5 paquets d'un coup, j'aime mieux supprimer 5 sachets, ça fait moins de boulot, non mais!).
Au départ: un panier, 24 sachets en tissu, 24 étiquettes en carton, du papier de soie rouge et gris.
En mère prévoyante, j'ai tout de même cousu 24 petits sachets (j'ai mis de côté les 4 premiers), vu qu'ils sont sensés resservir! On ne fait pas tout ce travail pour une seule fois, quand même! Donc 24 petits sachets en tissu, la plupart en lin naturel, les autres en joli tissu de Noël dans les tons rouge, marron et or. Des rectangles surfilés à la surjeteuse (oh surjet', mon amour) puis cousus à la machine, avec une petite coulisse en haut pour y glisser des liens: cordelette pour les sachets en lin, ficelle argentée pour les autres. C'était looooonnnnng...
Il a fallu se rendre à l'évidence: pas le temps de faire les jolis chiffres appliqués en feutrine blanche sur les petits sacs. Donc étiquettes en carton (merci mon mari pour l'idée ET pour la fabrication desdites étiquettes) accrochées aux liens.
Enfin, garnissage des petites pochettes avec diverses babioles. Entourées de papier de soie rouge pour la poupette et gris pour son grand frère. Le truc pour ne pas se ruiner, le but étant que le budget Noël ne soit pas dévoré avant le jour J: des petits cadeaux fractionnables (par exemple un lot de gommes fantaisie, une boîte de tampons, des planches de stickers... qu'on peut diviser en plein de petits lots.) Mais c'est de plus en plus difficile de trouver des cadeaux pas chers, je suis tous les jours éberluée des prix affichés sur le moindre bidule... Bon, ça va, je n'ai pas dix enfants, je m'en sors pour pas grand-chose quand même.
A l'arrivée: ça fait envie, non? Je peux les ouvrir?...